jeudi 11 octobre 2007

My father eyes

Quelque part quelque chose s'est éteind dans ses yeux...

Je le vois plus être heureux.

jeudi 30 août 2007

I sing lullaby...

Montréal here i am...

lost in you
so lost in the middle of you
keep me near you
just hold me tight
montreal, you love me don't you ?

lundi 30 juillet 2007

Hey there...wait.

Petite solitude
rue inhabitée
tout nous jette
voyageur sans partance
ni fossile ni trace de passage
sans sens donné
tu mens
froideur ajouté
nue dans les samares
meurtrissure du gage
abandon du dû...colorisation
juxtaposition des envies
prends-moi, ici, doux

jeudi 5 juillet 2007

you got me all wrong

I thought that you were in love with me...i'm so tired of lies. I'll always be there for you, but will you do the same for me ?

I'm a man without a face, burn inside, dying as slow as I'm walking, hurted by all your supposed love.

I still miss you...why ?

mercredi 20 juin 2007

Citation

Ce n'est pas la peine de se tuer, puisqu'on se tue toujours trop tard.
(Cioran)

dimanche 17 juin 2007

Citation

On sait rarement pourquoi on aime. On croit toujours savoir pourquoi on n'aime plus.
(M.Auclair)

mardi 12 juin 2007

Patrick Watson - To Build A Home

Out in the garden where we planted the seeds
There is a tree as old as me
Branches were sewn by the color of green
Ground had arose and passed it's knees

By the cracks of the skin I climbed to the top
I climbed the tree to see the world
When the gusts came around to blow me down
I held on as tightly as you held onto me
I held on as tightly as you held onto me......

Cause, I built a home f
or you f
or me

Until it disappeared
from me
from you

And now, it's time to leave and turn to dust...You may also

lundi 11 juin 2007

le p'tit coeur qui saigne...



Le repère tranquille
Une chanson d'amour sur les ondes
Me fait penser à toi ma blonde
Le soleil brille encore
La route est facile
C'est l'automne dehors
Et je reviens fébrile
J'avais tellement à te dire
Je savais plus comment faire
J'ai préféré partir
J'ai préféré me taire
Une chanson d'amour
Comme une sonde
Me ramène à ton sourire ma blonde
Le feu brûle encore
Même si c'est fragile
Sortir du brouillard
Sur des mois et des milles
Et si je m'ennuie de toi
Je suis bien là-bas
Dans la paix et le doute
De chaque pouce d'autoroute
Une autre chanson d'amour
Sur la mappemonde
Une écrite juste pour toi ma blonde
Et une lueur s'éveille
En ces lieux paisibles
Je me tire du sommeil
Je ne suis plus en exil
Et si tout s'évapore
Et tout tient à un fil
T'es l'étoile t'es le port
T'es mon repère tranquille

mercredi 16 mai 2007

Tout toi me manque...

Je m'ennuis de quelqu'un qui m'aime...
de ses bras,
sa bouche, son cou, ses yeux, sa façon de se mordiller la lèvre,
je m'ennuis de ses regards qu'elle me lance, de son nez, de son rire aussi....et surtout de ses baisers qui me tapisse la bouche et la peau
tu me manque...
j'ai hâte de retrouver ton étreinte, de retrouver ton échine contre mon corps...
d'être enraciner contre toi. de me perdre avec et contre toi dans d'inimaginable espace.

Marie tu me manques je t'aime.

mercredi 2 mai 2007

Série de poème sur les sens

Goûter

Empreint sur ma langue
Et recouvrant mon palais
Ton goût contre moi
Tissé dans ma bouche
Nue sur mes lèvres
Ta peau qui s’étend
Et qui me reste
Lécher, goûté, croqué
le fin tissu, soie perlé
Baume imprégné de saveur
Et d’artifice qui s’entremêle
Au spasme de te goûter
tel une première fois chaque fois

Odorat

Quand les parfums oscillent
Entre moi et toi
Sur les berges de nos corps
Et les tranchée d’ici et là
Les imprimées qui tapisse ma mémoire
De ton odeur fragile et sucré
Exhalaison douce
Effluve révélée
Souvenir de toi
Souvenir d’odeur
Tu ne me quitteras donc jamais
être sans partance

Ouïe

Avoir les yeux clos
Et pour seul guide
Tes murmures
Tes cris
Tes rires et tes sons…

Dit moi ces instances
Ce clash, ce tintamarre ahurissant
La barbarerie de nous taires
L’écho, le spasme
Le hurlement muet
À bouche ouverte
Et décibel retenue
Dire et redire
Nos éloges, nos discours
Nos entêtements
Avaler par l’oreiller
À hymne chuchoter
Et parole dite…

Souffle-moi, insuffle-moi le temps
Qui traîne chaque syllabe
Et moue nos dire

Toucher

Jeux de corps
Élan après élan
De laisser-aller
De laisser-faire
De glissade et de longitude
du bout des doigtste lire, te parcourir
Exil sevrée
De ta peau
De la pincer, l'effleurer
et d’y vagabondé
De caresse abrupte
Et de toucher frileux

samedi 24 mars 2007

Dérive

Un corp offert
pour terrain de jeux,
de regard, de mot d'usure
ton effluve
pour seul repert
contre l'itinerance
de nos courses
m'amarrer à ta côte
me retenir à toi
à ta peau usée
de mes départs
de mes dérives
de tout mon corps
affaiblit, docile
immobile, spectateur
de tout toi
de chaques silhouette
chaques traits, chaques courbes
chaques beautés
qu'il retien le long de ta grève...
Avoir ton corps, pour seul fief.

lundi 19 mars 2007

Haïr

Ne parlons plus. Ne parlons plus que pour nous haïr. J’entend au loin le vent défraîchir l’horizon. Comme un vieil accoutumé, je brandis le silence. Je n’ai plus envie de plaisir, ni de déplaisir. Je n’ai envie que de rester debout, sur la voie ferré à attendre que le train me déchiquète.

dimanche 18 mars 2007

piece of a song by the City and Colours

So save your scissors
For someone else's skin
My surface is so tough
I don't think the blade will dig in
Save your strength
Save your wasted time
There's no way that I want you to be left behind
Go on save your scissors
Save your scissors

samedi 17 mars 2007

Errance...

Tu me manques. J’ai l’empreinte de ton goulot sur mes lèvres. Un souvenirs précis de ton poids contre ma bouche, mais surtout du goût amer que tu racle le long de ma gorges. Un petit peu de fiel, l’alcool qui entre si doucement, qui s’efface contre ma commissure. Rien ne vaut la bouteille creuse qui s’enlace dans ma main. Le goulot froid, jaloux qui pèse sur ma lèvre. Qui érige en moi tout mon malaise d’exister. En cas de panne on cherche n’importe quoi. Mais quand même l’alcool à friction ne me saoule plus, je marche. Je sors.

(extrait d'une nouvelle que j'écris)

Voyageur

Rien ne perdure
au-delà d'ici
fin territoriale
vaste inconnu
migrance
partance
voyageur intermitant
d'un jour à l'autre
voyageur délaissé
sans papier
ni origine ni fin
pour seul souvenir
les regrets d'errance
d'amours, d'arrogance....
FIN

Spasme

Spasme itinérant
marqué d'alternance
spasme fini
tremblement doux
jusqu'à l'immobile
l'amour juché
meurtrît d'idole
meurtrît d'amnistie
de goût vide, sèche
ivre d'instance
de longitude
de mur infranchis
irrigé contre soi
ici en toi
et en moi, fragile
FIN