samedi 24 mars 2007

Dérive

Un corp offert
pour terrain de jeux,
de regard, de mot d'usure
ton effluve
pour seul repert
contre l'itinerance
de nos courses
m'amarrer à ta côte
me retenir à toi
à ta peau usée
de mes départs
de mes dérives
de tout mon corps
affaiblit, docile
immobile, spectateur
de tout toi
de chaques silhouette
chaques traits, chaques courbes
chaques beautés
qu'il retien le long de ta grève...
Avoir ton corps, pour seul fief.

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